ISBN: 9782368776094
Boy’s love IDP, 2018
ISBN: 9784796409964 (JP)
Kaiohsha, 2017 (JP)
Manga
Ero-mètre:
Recommandation:
Les deux seme continuent à se chamailler mais Ozaki cède de plus en plus au courroux de son amant…
Après un tome sérieux, Hiiragi Nozomu sensei nous replonge dans les chamailleries de notre couple fétiche en s’intéressant à leur quotidien. Un nouvel employé, Nutahara, apporte une touche rafraichissante avec son admiration pour Ozaki et sa candeur le rendant trop franc. En effet, bien que casé, le salaryman bisexuel continue à jouer les charmeurs en participant à des gôkon. Entre jalousie, fantasmes et possessivité, l’auteure s’amuse à bousculer le « quotidien d’adorables pervers ». Elle développe un peu plus le personnage de Shiba, durant deux chapitres, le rendant un peu plus sympathique. En fin de tome, elle offre un peu de fan service avec nos deux salarymen d’élite déguisés en prince lors d’une fête au bureau. Tous les personnages évoluent. Ainsi, Tsuburaya applique des punitions ressemblant plus à des jeux érotiques et se montre plus entreprenant quand il est ivre. Katsumata, quant à lui, devient le protecteur du couple.
Les trames d’ambiance dominent par rapport aux décors. Le jeu des ellipses, des emboîtements de vignettes et l’absence de certains cadrages dynamise la mise en page. De même, les flash-back sont bien intégrés dans le récit, reconnaissables par un fond noir. Les scènes érotiques ne sont pas censurées mais évitent de donner trop de détails grâce aux cadrages et aux angles de vue. En fin de tome, une planche conclut la confrontation entre Shiba et Katsumata.
En résumé
Ayant été pris pour un fumeur à cause de l’odeur de tabac sur ses vêtements, Tsuburaya exige qu’Ozaki (39 ans) arrête de fumer. Ce dernier accepte en échange d’un cosplay sexy de son partenaire. Mais cela s’avère plus difficile qu’il ne croyait. Katsumata lui confie alors sa technique: compenser le manque en mangeant des sucreries. Ozaki, qui a le bec sucré, apprécie d’autant plus en réalisant que les chocolats de luxe lui apportent également du succès auprès des filles. Mais lors d’un câlin, Tsuburaya lui fait remarquer sa prise d’embonpoint. Ozaki tente de résister au mieux en machouillant ses crayons. Mais excédé, il finit par craquer face aux provocations de Shiba qui laisse tomber exprès son paquet de cigarettes après l’avoir nargué en fumant. Ce dernier en informe immédiatement Tsuburaya. Le salaryman surprend donc son amant en pause cigarette…
En conclusion
Ozaki, penaud et tout obéissant devant son amant, est adorable à craquer. Il a failli devenir uke mais a réussi à s’en sortir cette fois. Combien de tomes tiendra-t-il encore? Vivement la suite!