ISBN: 9782368775257
Boy’s love IDP, 2016
ISBN: 9784796408547 (JP)
Kaiohsha, 2016 (JP)
Manga
Ero-mètre:
Recommandation:
Place à l’officialisation de la relation entre Tsuburaya et Ozaki.
Hiiragi Nozomu sensei prend un ton plus sérieux. Elle montre la différence entre les homosexuels en Occident et au Japon à travers le regard de Tsuburaya et Ozaki lors d’une escapade à Londres. Faisant suite aux évènements du tome précédent, elle aborde le coming-out avec la présentation du partenaire aux amis proches et à la famille, en donnant le point de vue d’Ozaki puis de Tsuburaya. Elle s’intéresse donc à l’officialisation d’une relation auprès des proches et à la question du mariage et de la descendance. Tandis que le père Ozaki, traditionnel, a du mal à accepter la situation, la mère se montre plus ouverte. Pourtant, l’auteure présente des parents ayant un certain respect dans les décisions de leur fils. Elle dévoile également l’enfance d’Ozaki. Par ailleurs, elle tourne en dérision les plans de harcèlement de Shiba dans le chapitre final.
La mangaka utilise des traits épurés et simples mais très expressifs. Elle souligne parfois les contours par un trait plus épais, donnant un peu plus de volume. Elle arrive à rendre des silences très significatifs et débordant de sensualité. Par exemple, un simple déboutonnage de chemise devient très sexy. Les trames d’ambiance sont plutôt graphiques. Les scènes érotiques sont légèrement censurées par l’absence de quelques traits. D’ailleurs, des trames assombrissent les détails. Les illustrations en début et fin de tome mettent en scène les héros avec la version enfant de son partenaire dans les bras. En fin de volume, quelques yonkoma amusants narrent la rencontre des parents Ozaki.
En résumé
Au réveil, Tsuburaya Kazuomi trouve vraiment mignon son partenaire Ozaki Aisuke mais s’interroge sur ses anciennes conquêtes, en particulier masculines. Comme c’est bientôt son anniversaire, il essaie de lui faire accepter de prendre la place de dominé mais Ozaki refuse catégoriquement. Même attaqué par derrière, ce dernier se défend. Tsuburaya se demande alors s’il ne devrait pas recourir à des somnifères. Pourtant, Katsumata remarque que son senpai résiste de moins en moins violemment aux avances de son petit ami. Il propose de tester Tsuburaya en lui offrant un aphrodisiaque. Mais ce dernier, bien que crédule, refuse d’en faire usage, ne désirant pas blesser la fierté de son amant. Le soir, Ozaki n’arrive pas à réprimer son sourire de satisfaction devant la droiture de son petit ami et décide de continuer à le tester en faisant croire qu’il a bu l’aphrodisiaque par erreur…
En conclusion
Ce tome est magnifique, émouvant. Hiiragi sensei arrive à nous amuser sur un thème sérieux. L’engagement entre les deux héros se précise pour notre plus grand bonheur. Même si leur entourage est majoritairement bienveillant, j’apprécie l’approche de l’auteure qui pense à tout de même mentionner les risques et les réactions négatives. Et il est amusant de constater qu’Ozaki commence à céder un tout petit peu aux demandes de son amant…