Stigmata 2 – Takahashi Hidebu

stigmata 2 takahashi hidebu

TAKAHASHI Hidebu 高橋秀武
ISBN: 9782382123740
Akata, 2023
ISBN: ‎9784834264876 (JP)
Homesha, 2021 (JP)
Manga
Ero-mètre: hard
Recommandation: beaucoup

« Ni son frère, ni son père, mais une famille quand même? »

Takahashi Hidebu sensei suit l’enquête étape par étape, maintenant le suspense jusqu’au dénouement. Elle sème le doute en dévoilant les indices au fil des chapitres. Après avoir installé les personnages dans le tome précédent, elle montre l’évolution des sentiments d’Asako et de Kuroiwa. En cohabitant, les deux hommes se découvrent, s’interrogent puis se rapprochent, réalisant leur attirance. Le jeune policier se sent d’abord inutile mais prend au fur et à mesure confiance en lui grâce aux encouragements de son collègue. Discutant beaucoup, ils développent une relation très consensuelle. L’auteure maintient un certain équilibre entre romance et enquête. Elle s’intéresse encore à la perte d’identité mais également aux causes et aux conséquences du divorce, aux relations humaines qui se construisent et se délient au gré des personnalités qui changent.

Le style graphique particulier de la mangaka, avec un trait léché, anguleux, des contours épais et des pleins et déliés marqués, dégage une certaine sensualité. De même, les regards sont très expressifs. Les décors soignés alternent avec des trames d’ambiance ou des lignes d’action. Les flash-back se repèrent à leur fond noir. Par contre, les ellipses prennent une forme de bulle. Par ailleurs, Takahashi sensei privilégie les contrastes noir et blanc. Elle intègre même la mise en page à la narration. Par exemple, elle fait onduler les cases dans les scènes érotiques donnant un effet de douceur, tandis qu’une certaine rigueur se dégage lors des enquêtes. A noter que les passages érotiques ne sont pas censurés mais les parties intimes sont peu détaillées, en harmonie avec le style graphique général. Les illustrations en début de chapitre transcrivent l’ambiance du récit.

En résumé

Kuroiwa Hiroto a tendance à traiter Asako Minami comme un petit frère. Mais le jeune policier, gêné, essaie alors de lui transmettre ses sentiments secrets, intriguant alors son collègue. Une semaine depuis le meurtre d’Agata Mari, la police piétine. Comme Kuroiwa n’a aucun alibi, il devient donc le principal suspect. Toutefois, il conserve la confiance de Daimon Jun qui croit au pouvoir d’Asako. Le policier de la première division a d’ailleurs découvert une photo de la victime avec sa collègue Nishi Makoto. A sa surprise, les deux femmes qui ont la même coiffure se ressemblent. Et alors qu’ils s’interrogent, Asako reconnait en cette dernière la femme ayant volé le sac à main de l’avocate.

En conclusion

Takahashi sensei mêle à la fois romance, suspense et drame avec même une pointe d’humour. Elle a un style graphique personnel et sensuel qui colle parfaitement au récit. De même, l’enquête se résolve avec simplicité mais efficacité. Toutefois, cela pourra un peu décevoir les grands fans de polar. Pour ma part, c’est un énorme coup de cœur!

Stigmata 1 – Takahashi Hidebu

stigmata 1 takahashi hidebu

TAKAHASHI Hidebu 高橋秀武
ISBN: 9782382124369
Akata, 2022
ISBN:‎ 9784834264869 (JP)
Homesha, 2021 (JP)
Manga
Ero-mètre: hot
Recommandation: beaucoup

« Est-ce un don ou une malédiction? »

Takahashi Hidebu sensei propose de suivre une enquête sur le violent meurtre d’une femme. Avec le don particulier d’Asako, elle aborde la perte d’identité, l’influence des souvenirs, la superposition des sentiments sur des projections. D’abord froid, Kuroiwa se montre de plus en plus attentionné envers son collègue, épris d’un sentiment de culpabilité de profiter de lui. Minami, quant à lui, a clairement conscience de l’influence des souvenirs des défunts sur son identité mais, par amour, il est prêt à effacer sa propre personnalité pour correspondre aux attentes de l’être aimé. Ainsi, une certaine confusion s’installe entre les deux policiers, avec des non-dits. Par ailleurs, l’auteure maintient le suspense en ne révélant les indices qu’avec parcimonie. Elle s’intéresse à la différence entre l’image qu’un individu se construit et sa perception extérieure.

La mangaka a un style graphique marqué par un trait très anguleux, presque carré. Elle donne du relief grâce à des contours épais qui rappellent le travail au calame. Elle utilise les trames avec parcimonie, en aplat. Les décors apparaissent sur les plans larges. Par ailleurs, les flash-back se repèrent à leur fond noir. Toutefois, lorsque des bulles envahissent ce fond, ils représentent plutôt des souvenirs. Takahashi sensei a un style presque dépouillé. Pourtant, elle utilise des métaphores graphiques pour exprimer le ressenti, comme par exemple le sang lors des reconstitutions ou l’imagination. Sa mise en page plutôt classique semble presque rigide. Dans les scènes érotiques, de fines bandelettes blanches censurent les parties intimes. Néanmoins, les traits dégagent beaucoup de sensualité durant les relations.

En résumé

Asako Minami, agent de la 6ème division de la police métropolitaine, possède un don particulier: il peut entrer en résonance avec les souvenirs rémanents des défunts. Toutefois, son corps réagit également à ces souvenirs, reproduisant les sévices subis par les victimes. A défaut de preuves, il peut ainsi fournir de précieux indices. Depuis sa dernière enquête sur une femme violée, Asako a du mal à regarder en face son collègue Kuroiwa Hiroto qui semble indifférent à sa honte. Mais un jour, le policier Daimon Jun, de la première division d’enquêtes spéciales, annonce à Kuroiwa que son ex-femme, l’avocate Agata Mari, a été retrouvée assassinée. Bien qu’écarté de l’enquête, Hiroto utilise Minami pour connaître les derniers instants de Mari. Mais depuis, le jeune homme a l’impression de ressentir les sentiments encore chaleureux de la défunte pour son collègue.

En conclusion

Ce tome installe rapidement les personnages et l’intrigue principale pour nous plonger directement dans l’enquête. Même si certaines facilités scénaristiques permettent d’accélérer le rapprochement entre les deux héros, Takahashi sensei justifie suffisamment ces choix pour les rendre crédibles. J’apprécie énormément le graphisme très expressif et sensuel de la mangaka qui se distingue clairement des BL habituels. Hâte de découvrir la suite!

Deadlock 4 – Aida Saki et Takashina Yuh

deadlock 4 aida saki takashina yuh
AIDA Saki 英田サキ
TAKASHINA Yuh 高階佑
ISBN: 9782375062586
Taifu comics, 2021
ISBN: 9784199608162 (JP)
Tokuma shoten, 2019 (JP)
Manga
Ero-mètre: juste ce qu'il faut
Recommandation: absolument

« Dick, même si on ne devait plus jamais se revoir, je m’en souviendrais toute ma vie. »

Aida Saki sensei amène Yûto à s’interroger sur ses sentiments et à l’homosexualité. Elle montre la difficulté de concilier relation et travail, de se projeter dans un avenir incertain malgré les sentiments. Pour Lenix, la famille reste importante et ne se sacrifie pas au nom de l’amour. Pourtant, sa rencontre avec Banford lui permet d’évoluer et de reprendre en main son destin. D’ailleurs la narration se concentre toujours sur l’enquêteur du FBI. L’auteure met également en avant l’incohérence des projets politiques sur les prisons, les annonces fortes pour rassurer la population incompatibles avec les réelles conditions carcérales. En effet, la modernisation des systèmes de sécurité et les investissements courts priment sur les réels manques à combler. Deux chapitres bonus permettent d’en découvrir plus sur Dick, dont son enfance. De même, le bonus en roman présente la version du récit selon le point de vue de l’agent de la CIA.

Le trait léché légèrement épuré de Takashina Yuh sensei dégage beaucoup de sensualité. Elle porte attention aux détails et aux petits gestes. Les décors situent principalement l’action. Comparé au tome précédent, la mise en page dynamique est plus aérée, traduisant graphiquement l’esprit de liberté qui s’installe. La mangaka tire profit des vides et des ellipses pour renforcer la suspension des sentiments. Elle joue également sur les trames d’ambiance pour ajouter une sensation de rêve ou de doux souvenirs. Dans les scènes érotiques, elle censure les organes sexuels en ne les dessinant pas. De même, le choix des angles de vue permet d’en montrer moins. La couverture avec Yûto donne un indice sur le dénouement. Par ailleurs, la postface révèle quelques anecdotes sur la création.

En résumé

Pendant l’émeute, Dick Banford et Yûto Lenix ont trouvé refuge dans la réserve. Infiltré pour la CIA, Dick projette de s’enfuir lors de l’intervention de la garde nationale afin de poursuivre Corbus. Il propose alors à Yûto de l’accompagner mais ce dernier refuse. Contrairement à son codétenu, il a un casier judiciaire et ne souhaite pas le gêner dans sa quête de vengeance. Cependant, il réalise qu’il est amoureux de Dick, éprouvant même de la jalousie quand il parle de son défunt partenaire. En partageant leur peine et réalisant que leur séparation sera sûrement définitive, les deux hommes se rapprochent et finissent par céder à leur attirance mutuelle.

En conclusion

La fin de ce tome donne envie de découvrir la suite dans les romans. On se retrouve à la fois frustré et heureux. La romance apporte un plus mais n’est pas vraiment le cœur de l’histoire. Cette série plaira donc à tous ceux qui aiment les récits policiers.

Deadlock 3 – Aida Saki et Takashina Yuh

deadlock 3 aida saki takashina yuh
AIDA Saki 英田サキ
TAKASHINA Yuh 高階佑
ISBN: 9782375062418
Taifu comics, 2021
ISBN: 9784199608148 (JP)
Tokuma shoten, 2019 (JP)
Manga
Ero-mètre: juste ce qu'il faut
Recommandation: beaucoup

Le doute s’installe après la découverte d’un nouveau suspect non répertorié…

Aida Saki sensei dépeint avec finesse le sentiment de culpabilité d’une victime de viol, les émotions contradictoires et la difficulté à surmonter ce traumatisme. Elle montre également comment une émeute peut se déclencher facilement dans une prison. Par ailleurs, elle révèle un peu le passé de Dick. Alors que Lenix résiste à l’esprit de vengeance, Banford reste prisonnier de l’engrenage de ce sentiment. L’enquête sur Corbus est remise en cause avec l’apparition d’un suspect non répertorié dans la liste. Les pièces du puzzle s’assemblent peu à peu. Toutefois, l’auteure conclut rapidement l’enquête en révélant son visage. A travers l’organisation terroriste White heaven, elle interroge les motivations de Corbus. Elle dénonce aussi la concurrence entre le FBI et la CIA qui, en ne partageant pas leurs informations, se gênent dans leurs enquêtes. De même, les deux organisations ne déploient pas les mêmes moyens.

Takashina Yuh sensei a un trait léché légèrement épuré. Elle dessine bien les musculatures. L’équilibre des trames renforce le réalisme du récit. De même, les décors sont présents dès que le cadrage s’élargit. En revanche, les scènes d’action, plutôt bien rendues, se résume à l’essentiel. La mise en page est dynamique. La mangaka occulte quelques traits des parties intimes dans les scènes érotiques. Elle joue sur la vapeur de la douche pour éviter de donner trop de détails. D’ailleurs, elle se focalise plutôt sur les sensations et les sentiments des personnages. En début de tome, une présentation des protagonistes permet de se repérer rapidement dans le récit. Comparé au tome précédent qui se focalisait sur le duo d’amis, la couverture met en avant Dick tout en posant quelques indices.

En résumé

Piégé par BB, avec la complicité de Hose et du gardien Owen, Yûto Lenix a été violé dans les douches. Quand il se réveille à l’infirmerie, Dick Banford se trouve à ses côtés. Malgré la rage et la proposition de son codétenu, l’ancien policier refuse de se venger. Toutefois, il demande une analyse sanguine. Allant mieux, Michael Ronini et Nathan Clarke lui rendent visite. En revanche, lors de sa déposition, Lenix feint ne pas avoir vu son agresseur. Suivent alors Rivera Ernesto et Tonya, mais Neto ne supportant pas de voir son ami blessé, s’éclipse. Yûto apprend alors que suite au décès de Choker, la tension est palpable entre le gang Loco Hermano et celui des Black soldiers. Quatre jours plus tard, Lenix, allant mieux, est autorisé à prendre une douche. Dick l’accompagne. Mais les souvenirs affluant, l’ancien policier panique…

En conclusion

Ce tome intense en émotions arrive à créer la surprise jusqu’au bout. Même si les sentiments entre Yûto et Dick évoluent, ils ne sont pas centraux. Cette histoire met réellement en avant l’enquête policière. Connaissant le roman, je n’ai pas eu la grande surprise attendue mais je trouve que cela est parfaitement bien amené dans le manga. Je regretterai presque d’avoir déjà lu le roman!

Reverse – Yuitsu

reverse yuitsu
Yuitsu ゆいつ
ISBN: 9782368777305
Boy’s love IDP, 2020
ISBN: 9784866532400 (JP)
Core magazine, 2018 (JP)
Manga
Ero-mètre: hot
Recommandation: si on s'ennuie

Apaiser l’excitation du danger grâce à l’amour.

Yuitsu sensei mélange enquête policière et érotisme. Elle maintient le suspense en révélant les indices par brides. La relation entre Hayato et Akira tout d’abord charnelle ne laisse pas la place au consentement. Néanmoins, le caractère pervers du policier semble s’en accommoder. Le langage est donc parfois cru pendant les ébats et leur relation pas toujours saine. La narration se concentre principalement sur Ukishima. L’auteure équilibre assez bien les passages érotiques et les parties d’enquête. Elle aborde divers thèmes comme la confiance, la trahison, les flics ripoux. Elle conclut son récit par une histoire bonus sur le devenir du couple.

La mangaka utilise un trait légèrement épuré assez réaliste. Elle dessine de beaux hommes finement musclés. Les personnages secondaires ont aussi différentes morphologies. Les décors très présents et les trames assez variées renforcent le ton réaliste du récit. En revanche, la mise en page reste plutôt classique. Malgré des scènes érotiques explicites, Yuitsu sensei censure les parties intimes avec de fines bandelettes blanches, des trames ou l’absence de détails. D’ailleurs, elle transcrit la violence des ébats avec des onomatopées envahissantes et des lignes de mouvement. Toutefois, cela brouille parfois la compréhension du dessin. Sous la couverture se trouvent des fiches personnages.

En résumé

Le danger excite le policier Ukishima Hayato (33 ans) qui n’hésite pas à prendre des risques. Cependant, quand l’adrénaline redescend, il se retrouve souvent en érection. D’habitude, il arrive à se soulager rapidement dans les toilettes mais l’enquête sur le meurtrier arrêté ce jour ayant pris du temps et de l’énergie, il ressent beaucoup plus d’effet. Déclinant l’invitation de ses collègues pour fêter leur succès, il préfère chercher un partenaire d’un soir. Dans une ruelle, il trouve un jeune homme à moitié conscient après avoir été battu. Il emmène alors Makabé Akira (25 ans) dans un hôtel pour le soigner. Remarquant son excitation, le blessé le viole. Mais Ukishima ressent tellement de plaisir qu’il n’arrive pas à l’oublier. Alors qu’il enquête encore sur l’affaire dans une boîte de nuit, il y recroise Makabé qui est videur…

En conclusion

Ce one-shot a obtenu la douzième place au classement du meilleur manga érotique Chill Chill BL award 2019. En effet, le dessin est beau et les scènes érotiques plutôt viriles. Cependant, l’auteure ne semble pas encore maîtriser le genre policier car j’ai deviné facilement certains évènements bien avant leur apparition, faisant tomber la surprise et le suspense. En plus, la relation plutôt violente du couple pourra déranger certains lecteurs. Je suis un petit peu déçue que le couple ne soit pas reversible mais j’apprécie leur lien adulte et complètement assumé.

Memento Scarlet – Kusabi Keri

memento scarlet kusabi keri
KUSABI Keri 楔ケリ
ISBN: 9782368776926
Boy’s love IDP, 2020
ISBN: 9784801965812 (JP)
Takeshobo, 2019 (JP)
Manga
Ero-mètre: hard
Recommandation: beaucoup

Entre meurtres et drogues, une enquête réunissant un détective obsédé et un ancien policier.

Ce one-shot de Kusabi Keri sensei propose de suivre deux enquêteurs au sein d’une cellule un peu spéciale sur les traces d’un trafiquant de drogue mêlé à de mystérieuses affaires de meurtres. L’histoire a un ton plutôt réaliste, avec un humour très discret, souvent graphique. L’auteure développe avec précision la psychologie de ses personnages, assez complexe: Tetsuo a touché le fond, obnubilé par son passé. La relation d’abord ambiguë entre les deux coéquipiers évolue rapidement, le côté sado-masochiste de Kairi devenant presque un élément salvateur. Les scènes érotiques ne sont pas forcément gratuites et s’intègrent bien à l’enquête. Par contre, les sentiments du couple prennent finalement l’aval sur le récit.

Les traits de la mangaka sont fins, légèrement simplifiés. Il se dégage beaucoup de sensualité des visages des personnages. La mise en page est dynamique. La maîtrise des angles de vue facilite la lecture. Kusabi sensei laisse quelques indices graphiques tout en maintenant le suspense. Elle utilise les trames pour colorer ou ombrer. Les décors sont très présents. Les souvenirs de Tetsuo, qui possède une excellente mémoire photographique, sont justement illustrés par des images en négatif. En milieu de tome, un organigramme représentant les protagonistes permet de se situer dans l’histoire. Par ailleurs, des fiches détaillées sont disponibles en bonus en fin de volume. Comme les scènes érotiques ne sont pas censurées, certains passages peuvent paraître un peu violents, mais cela correspond à l’ambiance.

En résumé

Le lieutenant Amane Kairi (30 ans) fait partie de l’élite de la police même s’il est plutôt violent. Enquêtant sur la drogue « maze », il n’hésite pas à utiliser des moyens peu conventionnels pour obtenir des aveux ou des renseignements. Un soir, dans un bar, il se rapproche d’un certain Kanô Tetsuo (28 ans) en lui proposant une drogue. Ils finissent alors à l’hôtel. En réalité, il cherche à recruter cet ancien policier qui a quitté son service deux ans auparavant, suite à une affaire traumatisante. Les voilà donc à devoir faire équipe au sein de la cellule spéciale du Bureau d’investigation, où d’anciens criminels officient, pour retrouver l’homme « à la capuche rouge »…

En conclusion

Malgré les 292 pages, j’ai dévoré ce tome d’une traite. J’aime beaucoup la relation qui se lie entre Tetsuo et Kairi, d’abord charnelle puis, peu à peu, complétée par des sentiments avec une approche vers la guérison. Pour moi, c’est un véritable coup de cœur! Par contre, certains lecteurs pourront être gênés par les ébats plutôt violents et le côté bitch de Kairi.
Mise à jour: Ce titre a obtenu la sixième place du meilleur manga érotique au Chill Chill BL award 2020.

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