ISBN: 9782351805510
Taifu comics, 2011
ISBN: 9784403662270 (JP)
Shinshokan, 2008 (JP)
Manga
Ero-mètre:
Recommandation:
« Le maître kotodama le plus puissant du clan Mitô finit toujours placé à sa tête. »
Shimizu Yuki sensei s’intéresse maintenant à l’enfance de Kotoha. Elle met encore en avant la noirceur de la famille Mitô, pour laquelle le pouvoir prime sur tout. De même, elle révèle la spécificité des deux kamis Asari et Konoe, expliquant leur esprit d’indépendance envers Waki et leur maître kotodama. Traité comme un animal sauvage, Kotoha se retrouve isolé malgré son jeune âge. En s’occupant de lui, Konoe développe un amour paternel et découvre les sentiments contradictoires ressentis quand un enfant grandit. Il se transforme presque en père gâteux et surprotecteur. L’auteure met en avant la différence d’âge entre le maître kotodama et son kami ainsi que l’évolution de leurs sentiments. Dès qu’un comportement indécent se produit, elle fait toujours intervenir un personnage pour rappeler la morale. En fin de tome se trouvent les résultats d’un classement de popularité des couples, des seme et des uke.
Comparé au tome précédent, la mangaka adoucit son trait anguleux et épuré. Elle ne surcharge pas ses pages, malgré des décors soignés. De même, les trames sont équilibrées. Les trames d’ambiance sont également discrètes. La mise en page dynamique joue sur les variations des angles de vue et le découpage des scènes importantes. Par exemple, quand Kotoha va pleurer, son visage se déforme case par case. Shimizu sensei ne censure pas les scènes érotiques. Comme elle développe la jeunesse de Kotoha, elle compense le manque de passages érotiques avec l’histoire bonus sur Shôi et Asari. En début de tome, elle donne des fiches personnages permettant de se resituer dans le récit.
En résumé
A sa naissance, le pouvoir de Mitô Kotoha était tellement puissant que ses cris de nourrisson ont détruit la maison. Comme sa mère Yukino mourut en couches, sa kami Shirahaze s’est occupée du petit. Quand elle redevint page blanche, Kotoha avait quatre ans. Waki confia donc l’enfant à Konoe, libéré de ses obligations par son maître kotodama malade, Rekiichi. Le kami trouve alors le garçon enfermé dans une pièce spartiate, complètement isolé. Étrangement, il ne parle pas. Konoe tente alors de le faire parler mais même apeuré, Kotoha ne crie pas. Quand le kami fait semblant de mourir, l’enfant finit par pleurer. Mais une corde autour de son cou se ressert immédiatement pour l’étrangler…
En conclusion
Selon votre sensibilité, certains passages peuvent choquer. Même si l’auteure pense toujours à recadrer les problèmes, l’humour qui s’en dégage peuvent déranger. Pour ma part, j’aime beaucoup ce récit qui permet de mieux comprendre la personnalité de Kotoha. Avec tous les couples différents, impossible de ne pas en trouver un qui vous plaît!