ISBN: 9782820304988
Asuka, 2012
ISBN: 9784862637314 (JP)
Libre, 2010 (JP)
Manga
Ero-mètre:
Recommandation:
Un grave accident remet en cause les liens entre Kôta et Motoharu. Vont-ils se retrouver?
Dans ce troisième tome, Kano Shiuko sensei remet complètement en question la relation de son couple phare suite à un évènement dramatique. Elle se focalise d’abord sur leurs sentiments et leurs sensations et questionne leur avenir. L’amnésie qui plonge Kôta dans son adolescence permet de confronter un garçon pur et innocent au pervers Motoharu qui se trouve perdu. Cependant, ils vont reconstruire d’autres liens, plus sains, qui confortera leur amour grâce à la communication. D’ailleurs, l’architecte doit surpasser ses habitudes: prendre soin de quelqu’un et s’organiser du temps libre. De même, Kiyoto, le frère transsexuel de Kôta, apporte un regard extérieur sur le couple. L’histoire bonus comble le manque de passages érotiques en s’amusant sur un fantasme de Maki sur la masturbation. En fin de chapitre, l’auteure présente les drama CD de la série.
La mangaka arrondit légèrement le visage de Kôta. Elle se focalise sur les détails ou les regards. Les dégradés et trames d’ambiance accompagnent principalement les situations dramatiques ou légères. De même, la mise en page semble un peu plus sobre. Il y a moins de scènes érotiques. Mais la censure se fait par des points lumineux qui ne cachent presque rien.
En résumé
Maki Motoharu profite d’une réunion près du chantier d’Ôki Kôta pour rentrer en train avec lui. En effet, il va s’occuper de l’aménagement intérieur du futur restaurant de Fukazu Yûya et n’est donc pas rassuré. Depuis quelques temps, l’ouvrier s’inquiète du comportement de son amant: plus sérieux que d’habitude, ce dernier ne dit plus d’obscénités. Quand l’architecte lui demande des vidéos érotiques avant son départ en mission pour trois jours, il est d’abord rassuré. Mais il a la surprise de découvrir le lendemain que son petit ami tente de lui imposer des congés pour l’accompagner. En froid, le trentenaire part sans se réconcilier avec Kôta. En trouvant Yûya devant leur bâtiment le lendemain soir, le charpentier comprend alors les inquiétudes de son amant. Il fonce donc retrouver ce dernier. Mais la réaction étrange de Motoharu le trouble. Perdu dans ses pensées, le lendemain, Kôta fait une chute d’un échafaudage…
En conclusion
Kano sensei évite le mélodrame en alternant avec finesse les moments durs et les moments bienveillants entre ces deux amoureux. En confrontant la perversité habituelle de Motoharu à la jeunesse temporaire de Kôta, elle renforce le côté gênant des situations. C’est tellement amusant de voir le seme galérer un peu.