ISBN: 9782382762806
Hana, 2022
ISBN: 9784796413619 (JP)
Kaiohsha, 2020 (JP)
Manga
Ero-mètre:
Recommandation:
Comment concilier le bien-être au travail et le bonheur familial?
Kuroi Morry sensei continue de développer la question de concilier travail et famille. Elle alterne la narration entre les deux héros. Ces derniers résument même à travers leurs réflexions les sujets déjà abordés dans le tome précédent comme pour les détailler. Cette répétition accentue un peu le manque de rythme du récit, qui présente surtout le train-train quotidien des personnages, mais ne gêne en aucun cas la lecture. Au contraire, il est agréable de voir un tel problème récurrent au Japon ainsi approfondi. A travers Ohara et Sôgo, l’auteure propose même une solution idéale. Par ailleurs, elle développe son univers en présentant un peu plus la famille du directeur d’hôpital. Sôji représente la bête dans toute sa splendeur, avec un esprit de supériorité qui ne suit que son instinct et multiplie les partenaires, sans sentiments. Au contraire, Ohara apporte une touche bienveillante en prônant la mixité entre hommes et bêtes.
La mangaka a un trait fin, épuré et anguleux qu’elle simplifie et arrondit dans les passages humoristiques. Elle n’hésite pas alors à transformer les têtes en SD. Par contre, elle dessine Shôta tout en rondeur, accentuant son côté mignon qui devient presque du fan service. Les décors situent principalement l’action. De même, les trames sont utilisées avec parcimonie. Par ailleurs, les trames d’ambiance accompagnent souvent les émotions. La mise en page, simplement dynamique, accentue un certain effet de dépouillement. Kuroi sensei ne censure pas les scènes érotiques. Toutefois, elle détaille peu les parties intimes. Les chapitres débutent par une illustration de Shôta accompagné d’un parent ou les deux.
En résumé
Kijima Shôta commence à babiller. Son père Sôgo tente alors de l’entraîner à prononcer « papa », espérant que ce sera son premier mot. Mais à son désespoir, l’enfant réussit à dire « riz ». Comme Sôgo commence à avoir ses chaleurs, il se montre très câlin avec son époux Miyaji Akira. Ce dernier commande alors en urgence des inhibiteurs auprès de l’infirmier Kirigawa. En effet, il ne souhaite pas de nouvelle grossesse avant que leur situation soit stabilisée, son mari et lui étant pris par leurs obligations. Depuis quelques temps, Eiko la sœur de Sôgo, l’aide en gardant Shôta, mais le médecin pense que cela n’est pas une solution viable sur la durée, même si son fils s’entend bien avec son cousin Riku. Par hasard, il rencontre alors Sôji, le père de Sôgo, qui ne l’apprécie guère…
En conclusion
Ce tome est parfois très bavard et le changement de rythme pourra décontenancer certains lecteurs. En effet, on ressent clairement une rupture entre passages mignons, sujets importants et scènes érotiques. Toutefois, le résumé intégré au récit permet de se plonger plus vite dans l’histoire sans avoir à relire les volumes précédents. Une lecture divertissante qui traite de sujets d’actualités pour passer un agréable moment.