My pretty policeman 3 – Niyama

my pretty policeman 3 niyama
Niyama にやま
ISBN: 9782382761007
Hana, 2022
ISBN: 9784801973688 (JP)
Takeshobo, 2021 (JP)
Manga
Ero-mètre: hard
Recommandation: beaucoup

Malgré une routine qui s’installe, encore des surprises dans le couple de Seiji et Shin.

Niyama sensei propose encore quelques tranches de vie sur le couple de Seiji et Shin, ainsi que des aventures avec Chiko-chan. Comme dans le tome précédent, elle partage leur quotidien et leurs interrogations. Ainsi, elle s’intéresse à divers sujets comme par exemple, la construction de la vie de couple et l’envie de continuer à plaire à son partenaire. Leurs amis et leurs collègues apportent, avec une touche bienveillante, quelques conseils. L’auteure allie parfaitement érotisme, humour et quelques moments romantiques. D’ailleurs, elle montre encore les petits moments de gêne entre les deux hommes. Elle aborde également les niveaux différents d’importance pour eux d’officialiser leur union. L’histoire bonus donne des anecdotes sur la suite des deux derniers chapitres.

La mangaka a un trait légèrement épuré, plutôt léché. Elle le simplifie dans les passages humoristiques. Elle n’hésite pas à faire des jambes poilues. Shin a un corps musclé tandis que Seiji possède du charme avec son petit ventre légèrement rebondi. Les trames d’ambiance participent à l’humour et aux émotions. Les flash-back se repèrent à leur fond noir. Par contre, les souvenirs furtifs sont représentés dans des cadres aux coins arrondis. Les décors apparaissent sur les plans larges. La mise en page dynamique rythme la lecture. Niyama sensei ne censure pas les scènes érotiques. Sous la jaquette, elle offre une histoire amusante sur Chiko-chan, en deux planches.

En résumé

Les cerisiers commencent à fleurir avec l’arrivée du printemps. Donc Chiko-chan perd beaucoup de poils avec sa mue. Tajima Seiji retient Nakamoto Shin qui se rendait exceptionnellement au kôban, pour lui enlever tous les poils sur ses vêtements. Il se lance ensuite dans un grand ménage. Mais poussé par la curiosité, il fouille la chambre de son petit ami, à la recherche de vidéos ou magazines pornographiques. Toutefois, il met la main sur un tout autre objet. De retour à la maison, Shin découvre alors les vêtements de Seiji éparpillés dans la maison, comme s’il avait fait un striptease

En conclusion

Ce tome obtient la dix-neuvième place de la meilleure série au Chill chill BL award 2022. Niyama sensei offre une conclusion plutôt classique mais qui permet de confirmer la relation entre les deux amoureux et rassurer le lecteur sur leur avenir. Les personnages sont tellement attendrissants que j’avais le sourire aux lèvres pendant toute ma lecture. Un plaisir de retrouver cet adorable couple qui déborde d’amour et un pincement au cœur de les quitter!

Si tu insistes… – Niyama

si tu insistes niyama
Niyama にやま
ISBN: 9782382760727
Hana, 2021
ISBN: 9784801969827 (JP)
Takeshobo, 2020 (JP)
Titre original: そんなに言うなら抱いてやる
Manga
Ero-mètre: hard
Recommandation: absolument

Un jeu de séduction entre deux hommes fiers.

Niyama sensei offre une comédie romantique avec deux salarymen aux caractères exacerbés qui s’affrontent dans un jeu de séduction. Shinobu, gay, se préserve des confrontations et des relations approfondies en cachant son physique attrayant et son orientation sexuelle au travail. Son côté sournois le rend un peu taquin. Hikaru, quant à lui, narcissique, aime être le centre de l’attention et cherche constamment à prouver son charme. Pourtant, il possède encore un côté naïf qui le rend adorable. En se découvrant, les deux hommes vont faire tomber leurs préjugés l’un sur l’autre et leurs sentiments vont petit à petit évoluer. L’auteure aborde ainsi le jugement sur l’apparence et la double vie que les deux hommes mènent entre travail et privé. Elle alterne la narration entre Urakawa et Omoteya, permettant aux lecteurs de découvrir leurs réflexions. Les jumeaux du bar apportent en plus une touche mignonne et loufoque avec leur cosplay.

La mangaka a un trait épuré légèrement léché. Elle porte attention aux petits gestes mais travaille surtout l’expression des visages. Shinobu a une magnifique musculature mais Hikaru, qui paraît plus sec, possède également des muscles fins. Les trames d’ambiance renforcent principalement les effets comiques. Par exemple, Omoteya étincelle littéralement entouré de roses. De même, l’utilisation des trames en général est variée mais reste équilibrée. Par contre, les décors situent principalement l’action. La mise en page dynamique rythme la lecture, avec des cases contemplatives. Niyama sensei ne censure pas les scènes érotiques. Sous la jaquette, elle dévoile l’art du camouflage de Shinobu.

En résumé

Au bureau, Urakawa Shinobu joue à l’employé médiocre en se camouflant derrière une tenue négligée et des lunettes aux verres épais. D’ailleurs, il ne supporte pas Omoteya Hikaru, un employé beau gosse et prétentieux considéré comme un prince. Ce dernier veut toujours le conseiller sur sa tenue. En réalité, Urakawa cache sa réelle apparence pour ne pas attirer les femmes. Gay, il aime draguer tranquillement le soir dans son bar préféré, Caprice, où il n’hésite pas à afficher son magnifique physique. Mais un jour, Omoteya remarque que son ami Tôya lit un magazine sur l’amour entre hommes. Comme leur rendez-vous avec des filles est annulé, il lui propose alors de venir avec lui dans un bar, ayant envie de tester son charme sur les hommes. Nin Nin désespère en le découvrant par hasard dans son petit paradis.

En conclusion

Ce one-shot obtient la deuxième place du meilleur manga au Chill chill BL award 2021. Urakawa Shinobu est classé premier meilleur seme tandis qu’Omoteya Hikaru est septième meilleur uke. L’auteure mène parfaitement le jeu entre les deux personnages, équilibrant l’humour, la romance et les scènes érotiques. Malgré des caractères désagréables, les personnages sont attachants. Quel plaisir de voir Shinobu et Hikaru céder peu à peu à l’amour, chacun ayant l’impression de se faire mener par l’autre! Comme d’habitude, Niyama sensei nous offre une histoire prenante, amusante et adulte.

Je préfère que tu sois sage – Niyama

je prefere que tu sois sage niyama
Niyama にやま
ISBN: 9782382760192
Boy’s love IDP, 2021
ISBN: 9784801969117 (JP)
Takeshobo, 2020 (JP)
Titre original: ごほうびは躾のあと
Manga
Ero-mètre: hard
Recommandation: beaucoup

« Qu’est-ce que j’ai raté dans ton éducation? »

Niyama sensei narre une comédie romantique entre Godai Minoru et le jeune homme qu’il a élevé, Fûtarô. Dans ce spin-off de Je préfère en nature, elle met en avant la reconversion du créancier, mais également celle de Manami. Par ailleurs, elle aborde l’évolution des sentiments ainsi que la difficulté à bien les cerner quand les rapports changent. En effet, Fûtarô passe d’une admiration pour son sauveur à un amour passionné. Minoru, quant à lui, considère encore Toi comme un enfant naïf et maladroit à protéger. L’auteure oblige ses personnages à évoluer en semant quelques obstacles. Le comique joue donc sur des situations assez rocambolesques et des contrastes. Par exemple, Godai cache son grand cœur derrière son regard sévère. L’entourage du couple les soutient, en particulier Ruri qui résout tous les problèmes avec sa douce autorité. Le chapitre « Badass » présente les motivations un peu futiles de Moriyama Tetsurô pour sa carrière.

La mangaka a un trait épuré. Elle dessine des hommes virils. Par ailleurs, elle joue sur les contrastes. Par exemple, Fûtarô a un visage très doux par rapport à sa carrure. Il devient même un wanko dans certaines vignettes humoristiques. Les spitz ajoutent une énorme touche de « mignonnerie ». Quelques trames d’ambiance renforcent les émotions. Les décors situent principalement l’action. La mise en page est dynamique. Niyama sensei ne censure pas ses scènes érotiques. Malgré la consigne d’inclure une scène par chapitre, elle arrive à varier les situations ou à présenter d’autres couples. Elle termine par une postface en images.

En résumé

Abandonné par ses parents endettés, Toi Fûtarô a été adopté par leur créancier, Godai Minoru. Maintenant, à 21 ans, il prend soin de la maisonnée aidé par Ruri, la gouvernante, et s’occupe de la meute de spitz. L’étudiant aimerait montrer sa reconnaissance envers son bienfaiteur en travaillant à ses côtés mais Minoru refuse catégoriquement. Le jeune homme est en réalité secrètement amoureux de Godai et souhaite rester auprès de lui. Mais un soir, l’ancien créancier, devenu patron de bar à hôtes, le surprend en train de se masturber dans sa chambre. Devant le regard froid de son sauveur, Toi s’enfuit.

En conclusion

Ce one-shot a obtenu la quinzième place des meilleurs mangas profonds au Chill Chill BL award 2021. L’auteure présente son tome comme le « paradis des petits chiens ». En effet, les adorables spitz nains participent réellement au récit. En plus, j’adore les toutous donc, je suis conquise d’avance. J’admire beaucoup la maîtrise de Niyama sensei qui équilibre parfaitement comédie, érotisme et romance, sans lasser. Je suis heureuse de découvrir également ce que sont devenus Tetsu et Manami. Une histoire mignonne et agréable à lire.

Je préfère en nature – Niyama

je prefere en nature niyama
Niyama にやま
ISBN: 9782382760017
Boy’s love IDP, 2021
ISBN: 9784801960985 (JP)
Takeshobo, 2017 (JP)
Titre original: ご利用は計画的に
Manga
Ero-mètre: hard
Recommandation: beaucoup

Un escroc au cœur d’artichaut qui craque pour une victime trop gentille et innocente.

Niyama sensei offre une comédie romantique et érotique avec un usurier trop gentil et obsédé pour se maintenir à flots. Elle alterne la narration entre Manami et Makoto. Malgré les nombreux passages érotiques, elle arrive à développer la psychologie de ses deux héros. Bien que leur premier rapport charnel soit forcé, Kanekura s’intéresse à son créancier et finit même par sympathiser avec lui, développant son sentiment amoureux. L’auteure entoure les deux hommes d’une palette de personnages amusants et intéressants comme le frère ainé surprotecteur, Godai Minoru (38 ans) ou l’insolent petit frère Kanekura Haruki (17 ans). Elle s’appuie beaucoup sur les caractères pour renforcer l’humour des situations. Elle complète ce volume avec une histoire en un chapitre jouant sur la métaphore de la banane.

La mangaka a un style reconnaissable avec des morphologies viriles. En plus, elle a un trait légèrement épuré. Elle exagère les expressions dans les passages humoristiques, donnant une bouille à ses personnages. D’ailleurs, ces expressions sont en général détaillées, de même que les petits gestes. Les trames d’ambiance alternent avec les décors. Les angles de vue plutôt variés dynamisent la mise en page. Niyama sensei ne censure pas les scènes érotiques. Au contraire, elle rend même les corps transparents pour montrer encore plus de détails. Il y a d’ailleurs une scène par chapitre. Sous la jaquette, se trouvent une planche d’anecdotes amusantes et la postface en image à lire à la fin du tome.

En résumé

Je préfère en nature / Retour à la nature: Godai Manami (28 ans) dirige une société de prêts illégaux avec Tetsu (23 ans). Mais ses finances sont plutôt mauvaises car il a tendance à accepter les paiements en nature quand le client lui plaît. Tetsu lui signale la disparition d’un de leur plus gros débiteur, Kanekura Shinji (58 ans), dont la société avait fait faillite. Ce dernier leur doit encore 18 millions de yens, intérêts compris. Ils décident donc de s’arranger avec la famille Kanekura, en particulier le fils Makoto (28 ans). Ce dernier cumule actuellement deux emplois pour subvenir aux besoins de sa famille. Toutefois, Manami, gay, craque immédiatement pour le jeune homme honnête, beau et musclé. Il lui propose alors de coucher avec lui pour 30000 yens par séance afin d’éponger la dette…
Magical Banana: Suma Ryôtarô (32 ans) apprend qu’il existe une banane légendaire qui rend heureux. Le chercheur passionné de bananes décide alors de partir à sa recherche. Mais il se blesse en glissant et est recueilli par Ryû (18 ans) qui vit seul sur l’île…

En conclusion

Le premier tome de My pretty policeman étant déjà classé neuvième dans les meilleurs manga au Chill Chill BL award 2018, ce titre se retrouve juste cité parmi les meilleurs manga originaux. Même si l’histoire est légère et met surtout en avant l’érotisme, je trouve que l’auteure a réussi à insuffler suffisamment de vie autour de ses personnages et à développer l’intrigue. On reconnaît son style narratif et graphique immédiatement. J’adore la conclusion de l’histoire principale. En plus comme j’aime les chiens, je suis complètement gaga devant les spitz nains, tellement chou.

Le chien innocent et le chat hypocrite – Niyama

le chien innocent et le chat hypocrite niyama
Niyama にやま
ISBN: 9782368777152
Boy’s love IDP, 2020
ISBN: 9784801955172 (JP)
Takeshobo, 2016 (JP)
Manga
Ero-mètre: hot
Recommandation: beaucoup

Lorsque le masque de l’homme parfait finit par tomber à force de côtoyer l’innocence de la jeunesse…

Premier manga relié de Niyama sensei, ce one-shot s’intéresse à la naissance des sentiments durant une cohabitation, la différence d’âge et le sentiment de solitude, en particulier quand le rythme de travail du couple est décalé. Même si certaines coïncidences paraissent un peu exagérées, l’auteure développe la psychologie de ses personnages avec réalisme. Alors que Yagi fuit les problèmes, son comportement parfois enfantin le rend attachant. De même, le côté innocent de Tôru détonne avec son comportement légèrement sans gêne. Mettant en avant le contraste entre ce que pense et ce que dit Yagi, la narration donne principalement son point de vue. Cependant, un chapitre est consacré à l’avis d’Akasaka. Le couple partage ses sentiments avec consentement, même alcoolisé. D’ailleurs, il prend tout son temps.

La mangaka utilise des traits fins légèrement simplifiés. Ses personnages ont une carrure masculine avec de grands yeux expressifs. Pour les passages humoristiques, Niyama sensei n’hésite pas à simplifier ses dessins à l’extrême. Ainsi, le côté naïf d’Akasaka ressort bien graphiquement. Par contre, Yagi porte parfois des oreilles de chat quand il pousse à fond l’hypocrisie. Il n’y a pas de distinction entre les chapitres, peu marqués. La mise en page, plutôt classique, joue sur les ellipses et quelques angles de vue recherchés pour dynamiser la lecture. L’alternance entre les trames d’ambiance et les décors paraît naturelle. Sous la jaquette, la postface et deux illustrations permettent de découvrir la création du scénario. Parfois, quelques trames ou blancs censurent légèrement les scènes érotiques, plutôt détaillées.

En résumé

Yagi Naohito (39 ans) est invité par son ami Tajima Seiji (39 ans) à un gôkon. Ne cherchant pas à draguer, le salaryman s’isole à une table pour manger. Asakasa Tôru (24 ans) l’aborde et demande à s’installer à sa table. Comme le jeune homme entame immédiatement la conversation et parle sans filtre, Yagi n’est pas à l’aise. En effet, il affiche toujours un sourire conciliant, jouant les hypocrites pour plaire à tout le monde. L’alcool aidant, les deux hommes se confient assez facilement, le quarantenaire étant persuadé de ne jamais revoir son interlocuteur collant. Mais ce dernier s’avère être un employé d’un de ses clients. Un soir, le salaryman recroise l’ouvrier loin de son quartier. Asakasa lui apprend qu’un incendie a détruit son appartement et qu’il a perdu son porte-feuille. Devant tant de malchance, Yagi propose au jeune homme de le loger temporairement malgré son appréhension.

En conclusion

Cette histoire mignonne précède My pretty policeman et met en avant la romance du couple d’amis de Seiji. Le contraste entre Yagi qui fuit les relations alors qu’il a peur d’être seul et Asakasa qui s’attache facilement aux gens me touche énormément. J’adore l’évolution tout en douceur et dans le partage de ce couple.
Mise à jour: Ce one-shot a obtenu la treizième place du meilleur nouveau venu au Chill Chill BL award 2017.

My pretty policeman 2 – Niyama

my pretty policeman 2 niyama
Niyama にやま
ISBN: 9782368776872
Boy’s love IDP, 2019
ISBN: 9784801965980 (JP)
Takeshobo, 2019 (JP)
Manga
Ero-mètre: hot
Recommandation: beaucoup

Les joies et les difficultés de la vie de couple avec une différence d’âge de 10 ans.

Dans ce second tome, Niyama sensei s’attarde sur la vie de couple avec une différence d’âge: une libido et un rythme de vie différents qui amènent le couple à s’interroger sur leur relation. Ainsi, les deux héros communiquent beaucoup, même durant leurs ébats amoureux. Cependant, un décalage de perception se fait sentir. D’ailleurs, l’humour s’appuie entre autre sur le contraste d’interprétation entre Shin et Seiji. L’auteure partage donc les différents points de vue des personnages. Elle approfondit également leur psychologie en décrivant leurs réactions et leurs réflexions. Parallèlement, elle présente la vie de quartier lors des festivités du nouvel an, les contraintes des policiers pour s’installer hors des foyers et le système des astreintes. L’histoire bonus continue à jouer sur le fantasme de l’uniforme.

Malgré les traits simplifiés dans les moments humoristiques, le style de la mangaka conserve un ton assez réaliste. Les personnages virils ont des traits plutôt carrés, anguleux. Les trames d’ambiance alternent avec les décors. Les cadrages sont plutôt classiques. Cependant, quelques angles de vue mettent parfaitement en avant la tendresse du couple, se focalisant sur les regards langoureux. Les scènes érotiques ne sont pas censurées et le langage peut paraître un peu cru. Sous la jaquette, deux planches concluent le récit de manière amusante avec l’arrivée du printemps. La couverture en couleurs offre une illustration toute romantique, assez rare sur les BL.

En résumé

Au début de l’automne, Nakamoto Shin (30 ans) emménage chez Tajima Seiji (40 ans). Ce dernier lui apporte le double des clés au kôban, ce qui intrigue son ancien collègue Maki. Le couple expérimente la vie à deux mais alors que Shin fond de bonheur, Seiji a l’impression de jouer le rôle d’une mère plus que d’un amoureux. En plus, entre le travail et l’installation, le policier n’a pas trop l’occasion d’être avec le commerçant qui a tendance à se coucher tôt. Difficile alors de créer une ambiance romantique, surtout quand la programmation d’un examen médical exige de s’abstenir quelques temps!

En conclusion

Cette suite vraiment attendrissante se focalise sur la vie quotidienne du couple. De même, les questionnements sont traités avec finesse. J’adore les expressions variées de Shin, surtout quand il est frustré. Et Seiji avec ses poignées d’amour est même chou! Un véritable bonheur à lire et relire sans fin.
Mise à jour: Ce manga a obtenu la dixième place de la meilleure série au Chill Chill BL award 2020.

My pretty policeman 1 – Niyama

my pretty policeman 1 niyama
Niyama にやま
ISBN: 9782368776445
Boy’s love IDP, 2018
ISBN: 9784801960336 (JP)
Takeshobo, 2017 (JP)
Manga
Ero-mètre: juste ce qu'il faut
Recommandation: beaucoup

Une rencontre dix ans auparavant avec un policier qui changera la vie de Shin, prêt à suivre ses traces.

Niyama sensei narre une romance entre un policier de quartier et un ancien policier devenu commerçant. C’est un spin-off de An innocent Puppy meets a two-faced cat (無邪気なわんこと猫かぶり) avec le couple Akasaka (25 ans) et Yagi (39 ans) qui apparaissent dans ce tome. L’auteure décrit la vie de quartier et donne un aperçu des tâches des policiers de proximité. Grâce aux flash-back, elle dévoile par brides le passé des personnages tout en maintenant le suspense. Seiji s’interroge sur le premier rapport homosexuel et discute facilement de ses appréhensions avec son partenaire qui se montre plutôt patient et à l’écoute. Le couple s’épanouit donc à son rythme. Les deux héros alternent la narration. Par ailleurs, le langage est parfois un peu cru mais colle parfaitement avec le caractère des protagonistes. Le récit de l’épilogue répond aux fantasmes sur les uniformes de policier.

La mangaka possède un trait plutôt réaliste. Elle n’hésite pas à mettre les poils, les rides. De même, elle dessine des carrures viriles. La simplification des traits renforce les scènes humoristiques. L’alternance entre les décors et trames d’ambiance est équilibrée. Bien que les cadrages soient assez classiques, les angles de vue sont parfois recherchés. La censure des scènes érotiques utilise simplement l’absence de traits. Sous la jaquette, deux planches concluent l’histoire avec l’arrivée du chat Chiko-chan.

En résumé

Ancien policier, Tajima Seiji (39 ans) s’occupe de la boutique héritée de sa mère. Le policier de quartier, Nakamoto Shin (30 ans), lui amène une fillette qui a rencontré un problème avec le distributeur de boissons. Constatant qu’il ne lui manquait qu’un peu de monnaie, il lui en prête. Admiratif de Seiji qui l’avait sauvé quand il était au bord de la délinquance, il n’ose pas refuser le remboursement du commerçant. Quand la fillette lui rapporte les 10 yens empruntés au kôban, il décide de les ramener à Seiji. Son collègue Maki (35 ans) lui demande également de transmettre son désistement au machikon du quartier. Seiji propose alors au jeune policier de remplacer Maki. Encore célibataire, il se demande s’il ne devrait pas sortir avec un homme. Secrètement amoureux de lui depuis dix ans, Shin l’embrasse alors…

En conclusion

L’humour domine parfois cette romance légère mais agréable à lire. Le couple est attachant, avec Seiji qui se mêle de tout et qui finit par être conquis malgré lui par l’amour de Shin. De plus, le graphisme plutôt viril de Niyama sensei est rafraichissant. Alors, n’hésitez pas à le lire! J’espère que son autre récit aura droit à une traduction française.
Mise à jour: Ce premier tome a obtenu la septième place du meilleur manga au Chill Chill BL award 2018.

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