Gimme heaven – Mogako

gimme heaven mogako

Mogako モガ子
ISBN: 9782382764039
Hana, 2023
ISBN: 9784796415194 (JP)
Kaiohsha, 2022 (JP)
Manga
Ero-mètre: hard
Recommandation: beaucoup

« Le trouble de Kaïri serait-il dû à un traumatisme d’ordre sexuel? »

Mogako sensei narre un drame psychologique abordant en particulier le trouble dissociatif de l’identité. Elle prend le temps de présenter les différentes personnalités cohabitant en Kaïri et crée du suspense en remontant au fur et à mesure son passé traumatisant. Ainsi, elle alterne la narration entre les personnages. Par amour, Masaki fait beaucoup d’efforts pour comprendre et aider son partenaire, s’adaptant aux circonstances et construisant un lien particulier avec ses autres personnalités. D’ailleurs, Kakeru, Amane, Misa et Aoï apportent soit une touche humoristique, soit de la tension. Ainsi, l’auteure s’intéresse au traumatisme suite à des abus sexuels, la difficulté à se reconstruire, à affronter son passé et à le surmonter. Elle montre le besoin de reconnaissance et le bienfait de l’acceptation de ses problèmes pour avancer.

La mangaka a un trait léché. Elle dessine des corps musclés mais n’hésite pas à ajouter une note mignonne en représentant ses personnages en SD. D’ailleurs, elle retranscrit parfaitement les différentes personnalités de Kaïri à travers des détails, dans l’expression des visages et les positions. Les décors alternent avec les trames d’ambiance. Par ailleurs, les trames sont équilibrées. Les flash-back se repèrent à leur fond noir. La mise en page plutôt classique offre quelques planches dynamiques. Mogako sensei ajoute également quelques touches esthétiques lors des discussions des différentes personnalités. De même, elle atténue, grâce à un jeu d’ombres et de trames, les images trop choquantes. Par ailleurs, elle ne censure pas les scènes érotiques. Les illustrations en début de chapitre traduisent l’ambiance du récit.

En résumé

Le sommelier Ichinose Masaki sort avec le comédien Tadano Kaïri depuis trois mois mais ils n’ont jamais couché ensemble. Ils se sont rencontrés devant un bar et ont très vite sympathisé. Pourtant, Kaïri souffre d’un trouble dissociatif de l’identité. Il cohabite avec quatre autres personnalités avec lesquelles Masaki a réussi à nouer des liens amicaux. Toutefois, Aoï qui apparaît à chaque fois qu’ils se câlinent, le rejette…

En conclusion

Mogako sensei offre un drame psychologique émouvant avec des personnages très attachants. Son graphisme est en plus charmant. Bien qu’elle ne censure pas les scènes érotiques, elle évite tout de même de confronter directement les lecteurs aux quelques images violentes du passé de Kaïri, en prenant de la distance ou en jouant sur les ombres. J’ai d’ailleurs été surprise de m’attacher énormément à Kakeru et à Aoï qui sont pourtant des personnalités du comédien. Un coup de cœur!

Goodbye Harlequin – Kusabi Keri

goodbye harlequin kusabi keri
KUSABI Keri 楔ケリ
ISBN: 9782382761366
Hana, 2022
ISBN: 9784758078085 (JP)
Ichijinsha, 2018 (JP)
Manga
Ero-mètre: hard
Recommandation: beaucoup

« Je déteste ce regard qui me connaît si bien. »

Kusabi Keri sensei plonge les lecteurs dans l’univers de la mode, avec un certain réalisme, s’étant au préalable documentée. Elle alterne la narration entre ses deux héros. Elle installe d’abord une relation purement charnelle, basée sur la manipulation et le chantage puis fait évoluer petit à petit les sentiments de ses personnages. Kubo développe un attachement presque obsessionnel pour Shimizu, se montrant tantôt possessif, tantôt bienveillant, jouant avec sa « proie » qu’il a peur d’aimer. Mais suite à plusieurs traumatismes d’enfance, Eichi refuse de s’attacher à quelqu’un. Ainsi, l’auteure révèle petit à petit le passé difficile des deux hommes. Elle aborde donc la douleur d’un adolescent dans une famille déstructurée, la difficulté à trouver sa place et construire sa personnalité. De même, elle montre l’influence de la rivalité et de la passion dans la créativité à travers Terumi et Haida Jin.

La mangaka a un trait épuré et anguleux. Elle le simplifie dans les passages humoristiques, avec des têtes SD arrondies. Elle dessine des personnages sveltes et met en avant leur plastique. D’ailleurs, les costumes sont également soignés. Les trames sont nombreuses et variées tandis que les trames d’ambiance appuient les émotions. Par ailleurs, les décors apparaissent sur les plans larges. Les flash-back se repèrent immédiatement à leur fond noir. La mise en page dynamique joue beaucoup sur les plongées et contre-plongées. Dans les scènes érotiques, Kusabi sensei ne censure pas les parties intimes mais les rend parfois translucides. Elle présente les personnages dans la postface. Elle s’amuse d’ailleurs à reprendre le thème des portraits pour offrir quelques illustrations monochromes sous la jaquette.

En résumé

Le mannequin Shimizu Eichi (27 ans) devient l’égérie de la nouvelle collection de vêtements masculins de la célèbre marque Gallant quartz, à la demande de leur styliste Kubo Akino (26 ans). Mais ils entretiennent également une relation charnelle. Au lycée, Kubo hésitait à suivre une carrière toute tracée par sa famille de stylistes. Charmé par Shimizu, déjà mannequin, il cherchait constamment à se rapprocher de lui. Toutefois, Eichi restait froid et distant. Jusqu’au jour où enchainant les provocations, Akino a fini par coucher avec lui…

En conclusion

Ce one-shot ne se classe pas au Chill chill BL award 2019 mais il est cité parmi les meilleurs mangas palpitants d’une vision du monde, évidemment pour sa précision de l’univers de la mode. Kusabi sensei développe des personnalités complexes, humaines avec leurs qualités et leurs défauts, les rendant attachants. Par ailleurs, elle dépeint avec finesse les sentiments contrastés de ses personnages oscillant entre haine, jalousie, amour, dépendance et envie de liberté. Je suis donc aussi bien charmée par le couple principal que par Terumi et Haida. Une lecture entrainante, des hommes séduisants.

Kachô fûgetsu – beauties of nature 4 – Shimizu Yuki

kacho fugetsu beauties of nature 4 shimizu yuki
SHIMIZU Yuki 志水ゆき
ISBN: 9782375062722
Taifu comics, 2021
ISBN: 9784403664748 (JP)
Shinshokan, 2015 (JP)
Manga
Ero-mètre: hot
Recommandation: beaucoup

« Daiki, je suis venu ce soir pour que tu tiennes ta promesse. »

Shimizu Yuki sensei termine l’arc de Sawato et Daiki puis commence celui sur Hizuru. Elle maintient le suspense sur l’amnésie de Daiki en disséminant des indices au fil des pages. Le retour au présent se fait tout en douceur, en basculant la narration sur le potier. Ainsi le lecteur comprend d’un seul coup comment le couple reconstruit sa relation, la différence de caractère de Kanze ainsi que le gouffre qui s’était installé entre les deux hommes. Kuroi affiche une profonde blessure mais est conscient de son impuissance. Comparé au tome précédent, le ton général devient donc un peu plus dramatique. L’auteure décortique ensuite les sentiments de Hizuru, avec son amour devenu souffrance. Elle met également en avant la distinction que fait Yômei entre Tôko, Umi et Hizuru. L’amitié entre Ito et le jeune yakuza s’approfondit petit à petit. De même, on remarque que Hitomi ne contrôle pas totalement son bien-aimé.

La mangaka a un trait fin épuré et anguleux, avec une note rétro mais qui dégage beaucoup de charme. Elle le simplifie dans les passages humoristiques, plutôt rares dans ce tome. Elle dessine particulièrement des regards expressifs. Par exemple, on devine immédiatement la peur de Sawato ainsi que la souffrance de Hizuru. Les décors soignés et présents ajoutent une touche réaliste. En plus, les trames sont variées. De même, la mise en page est dynamique. Dans les scènes érotiques, Shimizu sensei censure à peine les parties intimes, mais elle joue sur la lumière pour cacher les détails. Il y a parfois une fine bandelette blanche. Par ailleurs, elle s’attarde sur les sensations des personnages en choisissant des angles de vue originaux. Le lecteur comprend alors clairement que Sawato passe un moment désagréable pour sa première fois.

En résumé

Après avoir donné la belle assiette promise à Kuroi Sawato, Kanze Daiki est emporté dans un glissement de terrain. Aidé de ses amis, Sabbat arrive à le sauver. Mais le potier, ayant subi un choc à la tête, reste dans le coma pendant trois jours. A son réveil, Sawato fond en larmes, rassuré, puis l’embrasse. Gêné, le chef du village fuit alors et laisse la place à Airi qui souhaite faire le point avec son frère pour le travail. En effet, le four a malheureusement disparu. Mais Daiki semble avoir oublié son engagement pour l’exposition. Comme il avait promis une nuit d’amour à Sawato après lui avoir déclaré ses sentiments, le chef du village décide de retrouver le potier le soir de son retour chez lui…

En conclusion

Les évènements s’enchainent, provoquant des vagues d’émotions différentes à la lecture. Comme à son habitude, l’auteure prend son temps pour développer son histoire et ses personnages (souvent torturés) et dépeint avec précision leurs sentiments. Elle ne cache pas la violence de Daiki envers Sawato qui a retiré son premier consentement et la présente comme telle. D’ailleurs cette scène pourra choquer les personnes sensibles. J’ai tellement hâte de découvrir la suite de l’histoire de Yômei!

Kachô fûgetsu – beauties of nature 3 – Shimizu Yuki

kacho fugetsu 3 shimizu yuki
SHIMIZU Yuki 志水ゆき
ISBN: 9782375062616
Taifu comics, 2021
ISBN: 9784403664328 (JP)
Shinshokan, 2014 (JP)
Manga
Ero-mètre: hot
Recommandation: beaucoup

« Princesse, je te ferai la plus belle des assiettes. »

Shimizu Yuki sensei consacre ce tome à la romance entre Sawato et Daiki. Elle donne quelques indices sur le passé du potier, permettant de mieux comprendre son comportement trop entreprenant. Comme dans le tome précédent, elle continue à développer les raisons du complexe de Kuroi envers sa grand-mère, et fait un parallèle avec Kanze qui subit une forte attente artistique comparé à son grand-père devenu trésor national vivant. Malgré les doutes et les chamailleries, les sentiments se développent peu à peu entre les deux hommes. Par ailleurs, l’auteure met en avant les projets de développement touristique pour revigorer un village de montagne grâce aux produits biologiques et l’artisanat local. Avec Sagara Mikihisa, elle aborde également la difficulté d’être homosexuel à la campagne. En effet, l’ancien batteur du groupe qui va ouvrir un salon de beauté dans le village, étant fils aîné, préfère cacher son homosexualité.

La mangaka a un trait épuré et anguleux. Même si au premier abord, les visages semblent tous ovales, leur physionomie varie dans les petits détails comme la largeur du menton ou la forme des yeux. L’utilisation des trames est équilibrée. Toutefois, les trames d’ambiance restent discrètes. De même, les décors apparaissent dès que le cadrage s’élargit. La mise en page dynamique rythme la lecture. Shimizu sensei ne censure presque pas les scènes érotiques. Cependant, elle joue sur les trames et les blancs pour occulter les détails des parties intimes. Elle présente succinctement les personnages au début de ce tome.

En résumé

Pour préserver le monopole de la source chaude, Kuroi Sawato préfère embrasser Kanze Daiki au lieu de la partager. Alors qu’il hésite sur la position à prendre, le potier lui vole un baiser. Et quand le responsable de la restauration du village l’embrasse enfin de lui-même, il s’emballe mais est très vite remis à sa place. Malgré les protestations du chef du village, il ne peut s’empêcher de prendre soin de lui. Le lendemain, en allant faire leur déposition au commissariat, Sabbat croise Shiroyama Hiroki, un conseiller de la mairie qui était étudiant au pair chez sa grand-mère. Leur complicité ne plaît guère à Daiki. Et il est encore plus frustré quand Sawato lui demande de s’arrêter à un magasin de donuts pour son petit-frère Enma…

En conclusion

L’auteure arrive à nous sensibiliser sur des problématiques, tout en laissant le lecteur s’interroger par lui-même. De même, malgré le côté harceleur de Daiki, elle l’oppose à Sawato qui a beaucoup de caractère et qui ne se laisse pas facilement faire. On pourrait presque s’amuser à comptabiliser le nombre de coups que le potier reçoit. Cette dynamique entre les personnages rend le couple attachant. Par ailleurs, j’aime beaucoup la sœur de Daiki, Umegae Airi. Ce tome se termine sur un suspense insoutenable.

Kachô fûgetsu – beauties of nature 2 – Shimizu Yuki

kacho fugetsu 2 shimizu yuki
SHIMIZU Yuki 志水ゆき
ISBN: 9782375062395
Taifu comics, 2021
ISBN: 9784403664830 (JP)
Shinshokan, 2015 (JP)
Manga
Ero-mètre: hot
Recommandation: un peu

« Je me reflète dans tes yeux. Mais c’est comme si tu ne me voyais pas. »

Shimizu Yuki sensei continue de présenter ses personnages ainsi que leur passé. Elle introduit Tsujimoto Yômei et Sano Hizuru, des yakuzas qui se sont mis au vert. Elle dévoile un peu leur passé très glauque et met en avant leur relation étrange de maître et chien. En effet, Yômei a reçu une éducation particulière et possède donc une vision tronquée des relations humaines. Hizuru, quant à lui, nourrit un amour à sens unique et semble très dépendant du clan. L’auteure présente la vie quotidienne du village, entre entraide et partage de savoir-faire avec les anciens. Elle s’intéresse un peu plus à la rencontre entre Sawato et Daiki. Elle donne une image peu reluisante de Kanze avant son accident. Par ailleurs, Sawato manquait de confiance, supportant mal la comparaison avec sa grand-mère qui était cheffe du village. En revanche, la relation entre Itokawa et Hitomi se concrétise doucement mais sûrement.

Le trait épuré, fin et anguleux de la mangaka permet de varier la forme des visages et des yeux, rendant les personnages facilement reconnaissables. L’équilibre des trames donne du volume au dessin. En plus, les trames d’ambiance se font discrètes. Par ailleurs, les décors soignés sont plutôt présents. La mise en page dynamique rythme parfaitement la lecture. Shimizu sensei censure à peine les scènes érotiques, jouant sur les cadrages et les trames. Elle évite ainsi de montrer trop de détails. Les profils des personnages en fin de tome permettent de se familiariser un peu plus rapidement avec ces derniers. La couverture, magnifique, fait suite à celle du premier tome. D’ailleurs, les caractères japonais dorés et les teintes légères rehaussent la douceur de l’image en lui donnant une touche classique.

En résumé

La veille de la saison des pluies, Kanze Daiki demande à Itokawa Kazuto de l’aider à rentrer ses poteries dans l’atelier avant une grosse averse. Mais le nouveau ne s’attarde pas, gêné, lorsqu’il découvre que le potier est déjà au courant de sa relation avec Masataka Hitomi. Sur le chemin du retour, il croise Sano Hizuru, un de ses clients, au stand de légumes vide. Apeuré par une chenille dans son sac de choux, il panique mais Hizuru tombe dans une rizière en le rattrapant. Le soir, Ito demande des explications à son petit ami avant de fondre sous ses caresses. Malgré la pluie, Daiki va réclamer son baiser quotidien auprès de Kuroi Sawato, se demandant pourquoi il préfère son ancienne personnalité…

En conclusion

Attention, malgré la douceur des couvertures, le passé des personnages est plutôt sombre, surtout celui de Yômei et Hizuru. Certains passages peuvent être difficiles pour certains lecteurs. Mais comme à son habitude, l’auteure arrive à nous charmer avec ses protagonistes attachants, leur force, leurs caractères et l’évolution de leurs sentiments. Maintenant que le contexte est posé, il ne reste plus qu’à découvrir leur histoire. J’adore beaucoup la patience de Daiki envers Ito pour l’initier.

Kachô fûgetsu – beauties of nature 1 – Shimizu Yuki

kacho fugetsu 1 shimizu yuki
SHIMIZU Yuki 志水ゆき
ISBN: 9782375062012
Taifu comics, 2020
ISBN: 9784403663819 (JP)
Shishokan, 2013 (JP)
Manga
Ero-mètre: hot
Recommandation: un peu

« A partir de maintenant, je vais vivre seul. Je ne veux plus aller vers les gens. Je ne veux plus espérer. »

Dans ce tome d’introduction, Shimizu Yuki sensei présente les personnages principaux de son récit. Elle met en avant trois romances différentes. Comme à son habitude, elle révèle peu à peu le background de ses personnages, souvent dur, dramatique ou traumatisant. Ces derniers ont des caractères ou des comportements parfois extrêmes. Par exemple, Kuroi Sawato et ses amis Sagara Sôsuke (alias Gara) et Yaya Fujio, continuent à faire vivre leur groupe de rock indé Black velvet kiss en encourageant les travailleurs agricoles locaux, tout en s’occupant de la restauration du village. Pour l’instant, chacun d’eux a ses propres raisons de vivre à la campagne. L’auteure joue donc beaucoup sur le comique de situation. Elle aborde légèrement les liens entre les personnages. Elle met d’abord en avant le couple formé par Itokawa qui assume mal son homosexualité avec Hitomi, un gay manipulateur et pervers puis celui de Daiki et Satowa.

La mangaka a un trait fin et épuré, facilement reconnaissable avec ses visages ovales et ses lèvres pulpeuses. Elle travaille également beaucoup les mèches de cheveux. Elle n’hésite pas à simplifier ses lignes dans les passages humoristiques. Les décors sont détaillés, les trames utilisées avec parcimonie. Des mosaïques recouvrent les insectes vus par Ito mais les petits asticots ont un côté mignon. La mise en page très dynamique rythme la lecture. Les illustrations en début de chapitre présentent les personnages en train de poser. Shimizu sensei censure ses scènes érotiques par des points blancs sur certaines parties intimes, détaillant avant tout les sentiments des personnages. Ainsi, elle permet au lecteur de deviner certains liens entre eux.

En résumé

Suite au remariage de sa mère et un coming-out involontaire traumatisant, Itokawa Kazuto s’installe à la campagne dans la maison de son grand-père décédé. Malgré sa phobie des insectes, il entame le ménage. Mais quand il prend sa douche, pleins d’asticots lui tombent dessus. Choqué et effrayé, il fuit dehors, nu, et croise son voisin, Hitomi Masataka. Le nouveau médecin qui emménage également, lui apporte son aide. Reprenant ses esprits, Ito rencontre alors Kanze Daiki qui aurait dû préparer la maison mais qui s’est trompé sur sa date d’arrivée. Ce dernier en informe Kuroi Satowa, alias Sabbat, responsable de la restauration et nouvel employeur d’Ito. Pour se faire pardonner, il propose ensuite à Ito de dîner avec lui et Hitomi. Mais le médecin en profite pour embrasser son jeune voisin après l’avoir enivré…

En conclusion

Difficile de se faire une idée franche sur ce premier tome. Au Japon, il était sorti simultanément avec le second tome qui continue à présenter le contexte. Comme j’adore l’auteure et que j’ai pu lire la série en japonais, je suis déjà conquise car je sais qu’elle prend toujours son temps pour installer ses histoires qui s’avèrent poignantes. Alors ne vous découragez pas, cela deviendra vite prenant et passionnant!

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